dimanche 1er juin 2008 - 17 h

Les Phonogenistes+Anita Glodek+Hugo Hengl/GHK trio

"Elec trop tango-video"avec
LesPhonogenistes(FrancisLarvor,PierreCouprie,Laurence Bouckaert)et Anita Glodek (voix) et Hugo Hengl (vidéo)

GHK trio avec
Béatrice Godeau, violoncelle - Cathy Heyden, alto sax - Judith Kan, voix

 

(JPG)

Les Phonogénistes* à la frontière du moment, inventent des particules de matière sonore qui deviennent aussitôt les éléments de construction d’improvisations électroacoustiques.

La description des instruments utilisés tient d’un inventaire aussi sérieux que farfelu, le didgeridoo côtoyant l’échantillonneur, la plaque de tôle ou le couteau à pain dialoguant avec l’ordinateur. C’est que l’écoute est toujours affaire d’attention et de curiosité, l’infime et le bref recèlent des surprises et des mystères qu’il s’agit de capter, d’orchestrer et de transmettre.

De leurs itinéraires personnels et professionnels s’affirment des attirances vers les genres musicaux contemporains originaux et des associations avec les artistes des médias actuels, cinéma, théâtre, arts plastiques ou littéraires ; éclectiques et passionnés, pour le moins ! http://phonogenistes.free.fr/

Anita Glodek(JPG)

Flûtiste à bec de formation, c’est le répertoire baroque qu’elle interprète avant de s’orienter vers la musique contemporaine et l’improvisation, une attention particulière au son et à la texture musicale l’ayant conduite à mélanger la voix aux sons de flûte puis à développer un travail spécifiquement vocal.

Elle cherche dans ses projets, à croiser des musiques de styles différents, traditionnels et savants, afin de tisser des liens entre passé et présent, gardant vivante une mémoire nécessaire. Se créent ainsi des voyages poétiques et sonores, jouant sur des sonorités colorées et mêlant réalité et imaginaire, voyages partagés avec des musiciens mais aussi d’autres artistes très divers : trapeziste, conteuse, comédien.

(JPG) GHK trio

La rencontre de ces trois filles à l’énergie sûre et au dynamisme à toute épreuve était inévitable. Trois personnalités complémentaires et fortes pour des performances à la construction et la concision assumées où le son, sculpté à l’état brut, devient ce qu’il doit être.

"Quelque chose partout, on ne sait où, rétrocède. Une impression aérienne remplace l’impression du compact. La matière a cessé d’être indiscutable. Simultanément, il s’insinue une insituable, immense, indicible, injustifiable importance... incroyablement naturelle". Henri Michaux, Misérable miracle

Béatrice Godeau :Piano/violoncelle Son parcours classique (CNR de Poitiers et de Rueil-Malmaison) l’amène tout d’abord à un travail sur l’accompagnement vocal, approfondi par une recherche musicologique sur le rapport texte/musique. Son désir d’ouvrir le champ des possibles trouve sa réponse dans l’improvisation, guidée notamment par Sylvain Kassap, Dominique Pifarely, Alain Savouret, Alex Grillo, Noël Akchoté, Andy Emler. Elle aime à faire se rencontrer différentes disciplines dans ses projets (photos, peinture, texte). Musicienne intervenante, pianiste accompagnatrice et attachée à la transmission, elle enseigne au conservatoire du Xème arrondissement à Paris.

Cathy Heyden :Saxophone Nourrie de blues et de rock’n’roll dans sa prime jeunesse, Cathy Heyden découvre sa liberté musicale (improvisation, free jazz, musique contemporaine) en même temps qu’elle s’ouvre au théâtre, à la danse, à la performance et aux mouvements d’avant-garde des années 60 et 70 qu’elle étudie en profondeur. Le saxophone alto lui permet alors d’exprimer cette réflexion sur le sonore. Elle collabore tout d’abord dans l’Est de la France avec d’autres passionnés comme elle - Christophe Sorro avec qui elle crée Cent Mètres de Silence, le collectif Pagaille, Maelström... - puis à Toulouse avec les membres de La Flibuste avant de se déplacer vers la capitale où elle se lie avec d’autres acteurs de ces mouvements. Tout en parcourant le monde avec Urban Sax, elle élabore Mezza Voce avec Jean-Marc Foussat - groupe mêlant musique, images et textes -, joue le duo A Rose is a Rose avec Didier Lasserre et participe au quartet Quod (Jean-Marc Foussat, Sylvain Guérineau, Jean-Luc Capozzo). Elle apparaît sur le disque de Hervé Zénouda Demain dès l’Aube... paru chez Trace Label en 2002.

Judith Kan :Voix Elle entretient une relation étroite avec la musique contemporaine en créant ou reprenant des œuvres de Zad Moultaka, Philippe Gouttenoire, Jean-Christophe Marti, François Sarhan, Caroline Marçot, Vincent Manac’h, Patrick Burgan, Gérard Pape, Thierry Machuel, Olga Viktorova, Roland Auzé, Philippe Leroux, Philippe Fénelon, Félix Ibarrondo, Luis de Pablo, Maurice Ohana, Marek Kopelent... au sein d’ensembles vocaux.Elle se frotte à l’improvisation au contact de musiciens et maîtres tels qu’Alain Savouret, Rainer Boesch, Patricio Villaroël, Alex Grillo, Mathieu Fèvre, Henri Tournier, Jean-Charles Richard, Lucia Recio, Noël Akchoté... Artiste associée au collectif Destination 2055, archéologie du vivant.

 




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